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Lau- Messages : 31
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bi panic à trois heures trente-huit [cassis et colombe]
Sam 13 Juil - 14:57
Il était beaucoup trop tard pour que Cassis ne soit pas en train de dormir, pour qu’il soit en train de se balader dans la ville presque déserte — presque parce qu’il avait croisé deux de ses camarades de classe un peu mal en point qui sortaient de soirée en passant par le centre ville.
Il était trop tard pour que Cassis aille rendre visite à Colombe mais c’était important, d’accord ? Et puis bon, ça commençait à faire quelques jours déjà que le bassiste de Cerbelam ne trouvait plus le sommeil, il n’y avait pas de raison pour que Colombe soit tranquillement en train de dormir, l’amitié c’était aussi soutenir ses amis dans leurs insomnies.
Cassis est enfin devant chez son ami, et il se demande s’il ne ferait pas mieux de faire demi-tour. Colombe dort, c’est sur, aucune lumière ne filtre au travers de ses volets et il n’a répondu à aucun de ses messages — principalement des «coco j’ai besoin d’aide» et des «pourquoi t’es jamais dispo quand on a besoin de toi là» qu’il avait spam sur tout ses réseaux sociaux et qui étaient faux puisque Colombe était d’habitude toujours là pour lui, juste pas à trois heures trente-huit du matin.
Il va se faire assassiner par Colombe, il le sait, mais bon, il a pas fait tout le chemin pour rien et il est de toute façon plus fatigué d’avoir marché alors il lui reste plus qu’à appeler son pote qui évidemment ne répond pas... bon, bah, il peut toujours toquer à son volet ?
« Gros ? Gros ouvre c’est Cassis. »
et a coup sûr il va réveiller tout l’immeuble aussi mais vraiment, Colombe avait qu’à être encore debout.
Il était trop tard pour que Cassis aille rendre visite à Colombe mais c’était important, d’accord ? Et puis bon, ça commençait à faire quelques jours déjà que le bassiste de Cerbelam ne trouvait plus le sommeil, il n’y avait pas de raison pour que Colombe soit tranquillement en train de dormir, l’amitié c’était aussi soutenir ses amis dans leurs insomnies.
Cassis est enfin devant chez son ami, et il se demande s’il ne ferait pas mieux de faire demi-tour. Colombe dort, c’est sur, aucune lumière ne filtre au travers de ses volets et il n’a répondu à aucun de ses messages — principalement des «coco j’ai besoin d’aide» et des «pourquoi t’es jamais dispo quand on a besoin de toi là» qu’il avait spam sur tout ses réseaux sociaux et qui étaient faux puisque Colombe était d’habitude toujours là pour lui, juste pas à trois heures trente-huit du matin.
Il va se faire assassiner par Colombe, il le sait, mais bon, il a pas fait tout le chemin pour rien et il est de toute façon plus fatigué d’avoir marché alors il lui reste plus qu’à appeler son pote qui évidemment ne répond pas... bon, bah, il peut toujours toquer à son volet ?
« Gros ? Gros ouvre c’est Cassis. »
et a coup sûr il va réveiller tout l’immeuble aussi mais vraiment, Colombe avait qu’à être encore debout.
StaLinaAdmin- Messages : 45
Date d'inscription : 24/02/2018 
Re: bi panic à trois heures trente-huit [cassis et colombe]
Sam 13 Juil - 18:09
Des coups. Des coups dans ses putains de volets. « Oh je vais manger des cadavres au petit déjeuner » était la première pensée qui avait émergé dès son réveil. Qui que ce soit, un mec bourré sortant de soirée, un cambrioleur, un policier venant pour une enquête, son meilleur pote, qu’importe, il va ouvrir ces volets et découper la personne qui se tient devant.
Il attrapa son téléphone, vit 3H39 en dessous des 986 messages et appels manqués, eut envie de mourir découpé avec la dite personne. « Va bien manger tes morts avec de la tapenade aux olives noires » s’énonça si parfaitement dans sa tête qu’il se demanda s’il ne l’avait pas formulé. En plus, il avait ce pressentiment, genre, il ne savait pas mais il savait exactement qui se tenait devant sa porte. Il oubliait toutes les hypothèses précédentes, il en était sûr, c’était ce sale con là ; putain. Eh.
Colombe se leva avec la lente rapidité de quelqu’un qui veut niquer des morts mais qui a encore la tête dans les choux.
« Gros ? Gros ouvre c’est Cassis. »
Il en était sûr. Mais genre. Tellement sûr. Trois coups de plus. Il prit le couteau encore sur sa table – il avait découpé des courgettes avec ce soir – et ouvrit doucement ses volets.
« Un coup de plus et je te découpe Cassis. J’ai juré. »
Overreact ? Hein ? Non mais c’est Colombe. C’est naturel pour lui, il se croit sur scène à chaque instant de sa vie. Il se traîna difficilement jusqu’à sa porte d’entrée, un plaid sur les épaules, et ouvrit – non pas sans galérer à déverouiller sa propre porte. Une fois cette dernière ouverte, il regarda Cassis avec le regard le plus blasé qu’il puisse lui offrir, hésita à refermer la porte sur lui, mais marmonna un « allez, rentre. » avant de retourner dans la pièce principale, suivit du jeune homme. Une fois assit sur le sol à côté de la petite table, il attendit que Cassis s’installe en face de lui.
La voix un peu plus éveillée déjà, il bailla un coup, vira son plaid, étira ses cervicales et ses épaules. Il était déjà un peu plus réveillé. Colombe était censé être du matin et être debout plutôt facilement, mais, disons que ça ne marchait sûrement pas pour un réveil par des coups dans un volets à cette heure ci.
« Bon. J’espère t’as au moins le cancer pour venir me réveiller à cette heure ci. »
En vrai même si on ne dirait pas il n'était pas en colère. Il savait juste comment était Cassis, et il était prêt à parier que cette venue n'aura aucun sens.
Il attrapa son téléphone, vit 3H39 en dessous des 986 messages et appels manqués, eut envie de mourir découpé avec la dite personne. « Va bien manger tes morts avec de la tapenade aux olives noires » s’énonça si parfaitement dans sa tête qu’il se demanda s’il ne l’avait pas formulé. En plus, il avait ce pressentiment, genre, il ne savait pas mais il savait exactement qui se tenait devant sa porte. Il oubliait toutes les hypothèses précédentes, il en était sûr, c’était ce sale con là ; putain. Eh.
Colombe se leva avec la lente rapidité de quelqu’un qui veut niquer des morts mais qui a encore la tête dans les choux.
« Gros ? Gros ouvre c’est Cassis. »
Il en était sûr. Mais genre. Tellement sûr. Trois coups de plus. Il prit le couteau encore sur sa table – il avait découpé des courgettes avec ce soir – et ouvrit doucement ses volets.
« Un coup de plus et je te découpe Cassis. J’ai juré. »
Overreact ? Hein ? Non mais c’est Colombe. C’est naturel pour lui, il se croit sur scène à chaque instant de sa vie. Il se traîna difficilement jusqu’à sa porte d’entrée, un plaid sur les épaules, et ouvrit – non pas sans galérer à déverouiller sa propre porte. Une fois cette dernière ouverte, il regarda Cassis avec le regard le plus blasé qu’il puisse lui offrir, hésita à refermer la porte sur lui, mais marmonna un « allez, rentre. » avant de retourner dans la pièce principale, suivit du jeune homme. Une fois assit sur le sol à côté de la petite table, il attendit que Cassis s’installe en face de lui.
La voix un peu plus éveillée déjà, il bailla un coup, vira son plaid, étira ses cervicales et ses épaules. Il était déjà un peu plus réveillé. Colombe était censé être du matin et être debout plutôt facilement, mais, disons que ça ne marchait sûrement pas pour un réveil par des coups dans un volets à cette heure ci.
« Bon. J’espère t’as au moins le cancer pour venir me réveiller à cette heure ci. »
En vrai même si on ne dirait pas il n'était pas en colère. Il savait juste comment était Cassis, et il était prêt à parier que cette venue n'aura aucun sens.
- Lau
- Messages : 31
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Re: bi panic à trois heures trente-huit [cassis et colombe]
Sam 13 Juil - 19:31
Franchement, est-ce que Cassis s’attendait à se trouver avec un couteau sous la gorge à trois heures quarante-quatre ? Non. Mais est-ce qu’il était même surpris ? Non plus. C’était Colombe qu’il venait de réveiller et avec lui, il fallait s’attendre à l’imprévisible.
Cassis ne bronche pas trop, regarde juste la lame qui brille à la lumière du réverbère en se demandant si il allait finir en tapenade humaine.
« Mec, range le couteau ? » il fait quand même pas trop le malin. « Tu peux m’ouvrir, il fait pas exactement chaud dehors. »
Et il hésite, Colombe, mais il vient quand même lui ouvrir sa porte, regard blasé certes, mais un peu moins menaçant. Au moins il le pointait plus de son couteau comme si il voulait le découper en rondelles comme une courgette et c’était déjà ça.
Cassis suit son ami à l’intérieur en faisant le moins de bruit possible pour ne pas irriter le blond encore plus qu’il ne devait déjà l’être après s’être fait réveiller de la sorte — Cassis était un mec plutôt bruyant pourtant. Mais pas là. Là il attend que Colombe soit un peu plus réveillé et qu’il lui souhaite au moins le cancer pour le pardonner de l’avoir réveiller à cette heure si matinale mais qui faisait mal.
« Le cancer ? C’est pas gentil d’espérer que je l’ai mais je te rassures, je suis toujours en bonne santé. » p’tetre plus pour longtemps. « Non, le problème c’est Alexei. Y’a un problème avec Alexei. »
Cassis ne bronche pas trop, regarde juste la lame qui brille à la lumière du réverbère en se demandant si il allait finir en tapenade humaine.
« Mec, range le couteau ? » il fait quand même pas trop le malin. « Tu peux m’ouvrir, il fait pas exactement chaud dehors. »
Et il hésite, Colombe, mais il vient quand même lui ouvrir sa porte, regard blasé certes, mais un peu moins menaçant. Au moins il le pointait plus de son couteau comme si il voulait le découper en rondelles comme une courgette et c’était déjà ça.
Cassis suit son ami à l’intérieur en faisant le moins de bruit possible pour ne pas irriter le blond encore plus qu’il ne devait déjà l’être après s’être fait réveiller de la sorte — Cassis était un mec plutôt bruyant pourtant. Mais pas là. Là il attend que Colombe soit un peu plus réveillé et qu’il lui souhaite au moins le cancer pour le pardonner de l’avoir réveiller à cette heure si matinale mais qui faisait mal.
« Le cancer ? C’est pas gentil d’espérer que je l’ai mais je te rassures, je suis toujours en bonne santé. » p’tetre plus pour longtemps. « Non, le problème c’est Alexei. Y’a un problème avec Alexei. »
- StaLinaAdmin
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Re: bi panic à trois heures trente-huit [cassis et colombe]
Dim 14 Juil - 1:01
Et s’il avait pas envie de ranger son couteau ???? Rien ne l’obligeait à le faire hein. Mais bon. Honnêtement, Colombe pouvait se calmer plutôt facilement, alors il se concentra pour maîtriser chacun des nerfs et pour en effet ranger son couteau et respirer un bon coup. Il imaginait que si Cassis venait le voir comme ça, à cette heure ci, c’est que quelque chose venait de se passer.
Au fond, il avait balancé l’idée du cancer mais il espérait évidemment que ce ne soit pas quelque chose d’aussi grave – même si, oui, Cassis aurait mérité au moins ça pour venir comme ça, gros con –, mais plus il récupérait de ses neurones endormis, plus il se disait que, merde, son ami n’avait pas l’air dans le meilleur de ses états, qu’il lui avait quand même envoyé un nombre incalculable de messages, et d’appels, et que, par tous les dieux, il s’était quand même levé pour venir à cette heure ci jusque là, il n’était pas le seul debout de l’histoire. Alors il plissa les yeux et essaye de se concentrer, l’air sérieux, presque inquiet, puis…
« Non, le problème c’est Alexei. Y’a un problème avec Alexei. »
Puis terriblement inquiet. Ses yeux se rouvrèrent très grand et il eut un mouvement en arrière bien plus rapide que tout ce dont il aurait dû être capable après ce réveil là.
« Quoi ?? Il a quoi Alexei ? Pardon ? C’est lui qui a la cancer c’est ça ? Oh par tous les dieux,, »
Il était debout maintenant.
« Allons le voir tout de suite s’il a un problème, pourquoi t’as prit le temps de t’asseoir pour le dire, on aurait gagné du temps en y allant tout de suite, eh !! »
Au fond, il avait balancé l’idée du cancer mais il espérait évidemment que ce ne soit pas quelque chose d’aussi grave – même si, oui, Cassis aurait mérité au moins ça pour venir comme ça, gros con –, mais plus il récupérait de ses neurones endormis, plus il se disait que, merde, son ami n’avait pas l’air dans le meilleur de ses états, qu’il lui avait quand même envoyé un nombre incalculable de messages, et d’appels, et que, par tous les dieux, il s’était quand même levé pour venir à cette heure ci jusque là, il n’était pas le seul debout de l’histoire. Alors il plissa les yeux et essaye de se concentrer, l’air sérieux, presque inquiet, puis…
« Non, le problème c’est Alexei. Y’a un problème avec Alexei. »
Puis terriblement inquiet. Ses yeux se rouvrèrent très grand et il eut un mouvement en arrière bien plus rapide que tout ce dont il aurait dû être capable après ce réveil là.
« Quoi ?? Il a quoi Alexei ? Pardon ? C’est lui qui a la cancer c’est ça ? Oh par tous les dieux,, »
Il était debout maintenant.
« Allons le voir tout de suite s’il a un problème, pourquoi t’as prit le temps de t’asseoir pour le dire, on aurait gagné du temps en y allant tout de suite, eh !! »
- Lau
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Re: bi panic à trois heures trente-huit [cassis et colombe]
Dim 14 Juil - 1:43
Bravo Cassis, vraiment. Il avait pas vraiment réfléchit à la formulation de sa phrase et maintenant il avait l’honneur de voir Colombe en panique parce que « par tout les dieux, Alexei a le cancer » et « hop hop hop on va le voir » alors que déjà c’était faux et Alexei avait pas du tout le cancer et qu’en plus c’était Cassis qui était censé être en panique.
« Du calme, tu te fais trop de films là… » il était un peu fatigué maintenant qu’il était posé, « Alexei va bien, il a pas le cancer… enfin je crois qu’il a pas le cancer. Est-ce qu’il nous l’aurait dit si il avait le cancer même ? »
Sûrement que oui, parce que Colombe, Alexei et lui étaient un trio inséparable, l’un des best trios, franchement au même niveau que le BTT, que les trois gosses de Kimetsu no Yaiba et que Hatori, Shigure et Ayame — et Colombe était dramatique niveau Ayame donc ça tombait bien, comme comparaison.
« Je suis assez certain qu’il a pas de problème, Colombe. Ce que je voulais dire c’est que c’est lui le problème. » et pourtant ça ne sonne pas comme un reproche. « Ou peut-être bien que c’est moi. »
C’était sûrement Cassis, ouais, parce que dans le fond Alexei n’avait rien fait. Il agissait toujours normalement, c’était juste Cassis qui prenait tout différemment et qui se montait la tête.
« Bref, je me vois pas en parler directement avec lui et de toute j’ai pas particulièrement envie de le voir en ce moment donc je me suis dit que peut-être je pourrais en parler avec toi. Si ça te dérange pas ? »
« Du calme, tu te fais trop de films là… » il était un peu fatigué maintenant qu’il était posé, « Alexei va bien, il a pas le cancer… enfin je crois qu’il a pas le cancer. Est-ce qu’il nous l’aurait dit si il avait le cancer même ? »
Sûrement que oui, parce que Colombe, Alexei et lui étaient un trio inséparable, l’un des best trios, franchement au même niveau que le BTT, que les trois gosses de Kimetsu no Yaiba et que Hatori, Shigure et Ayame — et Colombe était dramatique niveau Ayame donc ça tombait bien, comme comparaison.
« Je suis assez certain qu’il a pas de problème, Colombe. Ce que je voulais dire c’est que c’est lui le problème. » et pourtant ça ne sonne pas comme un reproche. « Ou peut-être bien que c’est moi. »
C’était sûrement Cassis, ouais, parce que dans le fond Alexei n’avait rien fait. Il agissait toujours normalement, c’était juste Cassis qui prenait tout différemment et qui se montait la tête.
« Bref, je me vois pas en parler directement avec lui et de toute j’ai pas particulièrement envie de le voir en ce moment donc je me suis dit que peut-être je pourrais en parler avec toi. Si ça te dérange pas ? »
- StaLinaAdmin
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Re: bi panic à trois heures trente-huit [cassis et colombe]
Dim 14 Juil - 1:59
«T’es vraiment qu’un sale petit gueux hein !! Ca vient chez moi, de nulle part, à presque 4H du matin, ça balance de manière si inquiétante des balivernes sur Alexei et après c’est MOI qui suis censé me calmer parce que c’est MOI qui me fais des films ! Mais va saupoudrer tes ancêtres au sel de mer Cassis ! »
En vrai, il était dans tous ses états parce qu’il s’était vraiment inquiété pendant un moment. Mais bon, il souffla un grand coup, et se rassit.
« Ok, ok. Je reste frais. J’ai compris. Pas de soucis. Je respire un coup et je suis tout à toi. »
Il inspira et expira bruyamment, puis reprit un calme olympien, à l’écoute de chaque mot de son ami cette fois ci. Il resta silencieux jusqu’à ce que ce dernier ait fini de parler, pesant les mots un à un dans son esprit, quand il avait déjà une petite idée de ce qui allait lui être confié.
« D’accord, je suis tout à toi, je t’écoute. »
Il vira le plaid qui était resté sur lui, le plia pendant qu’il continuait de parler.
« Non, non, ça ne me dérange pas. Evidemment que j’avais envie de te découper tel un concombre vu ton arrivée, mais, je préfère ça plutôt que tu restes dans ton coin. Dis moi tout, je te donnes ma plus grande attention. »
En vrai, il était dans tous ses états parce qu’il s’était vraiment inquiété pendant un moment. Mais bon, il souffla un grand coup, et se rassit.
« Ok, ok. Je reste frais. J’ai compris. Pas de soucis. Je respire un coup et je suis tout à toi. »
Il inspira et expira bruyamment, puis reprit un calme olympien, à l’écoute de chaque mot de son ami cette fois ci. Il resta silencieux jusqu’à ce que ce dernier ait fini de parler, pesant les mots un à un dans son esprit, quand il avait déjà une petite idée de ce qui allait lui être confié.
« D’accord, je suis tout à toi, je t’écoute. »
Il vira le plaid qui était resté sur lui, le plia pendant qu’il continuait de parler.
« Non, non, ça ne me dérange pas. Evidemment que j’avais envie de te découper tel un concombre vu ton arrivée, mais, je préfère ça plutôt que tu restes dans ton coin. Dis moi tout, je te donnes ma plus grande attention. »
- Lau
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Re: bi panic à trois heures trente-huit [cassis et colombe]
Dim 14 Juil - 2:28
Bon, Colombe avait fait ses exercices de respiration, il était frais, calmé, apparement prêt à l’écouter et comme souvent, Cassis avait l’impression d’être en face d’une maman ou d’un grand frère plus que de son ami. Il regarde Colombe plier son plaid avant de s’excuser, déjà.
« Ah oui, pardon pour l’arrivée tardive et inattendue »
C’est juste que voilà, ça faisait un petit moment déjà que ça allait pas trop dans la tête de Cassis, il en avait rapidement parlé avec Babylon qui avait juste rigolé sur sa gueule avant de le Tara-zoné pour une raison qui lui échappait encore et il avait pas encore eu d’avis objectif sur la situation donc quand il avait ressenti le besoin d’en parler a nouveau — avec Colombe cette fois, il s’était dit qu’il vallait meiux le faire maintenant qu’avoir le temps de changer d’avis ou de trop y reflechir. Il était pas douée pour réflechir, Cassis, il était joueur de foot.
« Bon, du coup. Alexei. » il prend sa meilleure inspiration, « C’est mon meilleur bro t’as vu ? Genre tout les trois on est giga potes et vraiment je vous aimes fort tout les deux, je pourrais me battre pour vous s’il le fallait. »
Il le fait déjà d’ailleurs, hein, il se bat grave pour Alexei quand il se met dans des situations pas possible ou même juste quand on le regarde mal dans la rue mais well.
« Vous méritez trop qu’on vous protège parce que vous êtes précieux. Tu trouves pas qu’Alexei il est super précieux quand il fait cette tête là, tu vois de laquelle je parle. » ou peut-être qu’il voyait pas, peu importe, « Bah il est vraiment grave adorable et vraiment wow j’ai beaucoup trop d’affection pour lui ça me fait mal au coeur parfois. Et je trouve ça un peu bizarre qu’il me rende bizarre parce que bah — je te trouve précieux et adorable aussi mais tu me fait pas mal au coeur de par ta douceur, t'as vu. Est-ce que tu penses que Alexei c’est mon meilleur bro du coup ? mon super bro ? mon soulmate de l’amitié ? »
« Ah oui, pardon pour l’arrivée tardive et inattendue »
C’est juste que voilà, ça faisait un petit moment déjà que ça allait pas trop dans la tête de Cassis, il en avait rapidement parlé avec Babylon qui avait juste rigolé sur sa gueule avant de le Tara-zoné pour une raison qui lui échappait encore et il avait pas encore eu d’avis objectif sur la situation donc quand il avait ressenti le besoin d’en parler a nouveau — avec Colombe cette fois, il s’était dit qu’il vallait meiux le faire maintenant qu’avoir le temps de changer d’avis ou de trop y reflechir. Il était pas douée pour réflechir, Cassis, il était joueur de foot.
« Bon, du coup. Alexei. » il prend sa meilleure inspiration, « C’est mon meilleur bro t’as vu ? Genre tout les trois on est giga potes et vraiment je vous aimes fort tout les deux, je pourrais me battre pour vous s’il le fallait. »
Il le fait déjà d’ailleurs, hein, il se bat grave pour Alexei quand il se met dans des situations pas possible ou même juste quand on le regarde mal dans la rue mais well.
« Vous méritez trop qu’on vous protège parce que vous êtes précieux. Tu trouves pas qu’Alexei il est super précieux quand il fait cette tête là, tu vois de laquelle je parle. » ou peut-être qu’il voyait pas, peu importe, « Bah il est vraiment grave adorable et vraiment wow j’ai beaucoup trop d’affection pour lui ça me fait mal au coeur parfois. Et je trouve ça un peu bizarre qu’il me rende bizarre parce que bah — je te trouve précieux et adorable aussi mais tu me fait pas mal au coeur de par ta douceur, t'as vu. Est-ce que tu penses que Alexei c’est mon meilleur bro du coup ? mon super bro ? mon soulmate de l’amitié ? »
- StaLinaAdmin
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Re: bi panic à trois heures trente-huit [cassis et colombe]
Ven 19 Juil - 2:51
Colombe accepta ses excuses avec ce haussement de sourcils qui voulait dire « oui, excuse toi. » (le point est à noter). Mais il était maintenant prêt à écouter son ami de son oreille la plus attentive, parce que même si le blond était le pire des dramakings et ne tardera certainement pas à recevoir un diplôme de l’overreact, il était avant tout ce genre de gars cool qui écouterait son ami dire ce qu’il à à dire (même à cette heure ci), et fera de son possible (même à cette heure ci) pour l’aider de la manière la plus réfléchie possible (même à cette heure ci).
En plus, on allait pas se mentir, Cassis était vraiment un gars cool. Lui, Colombe et Alexei passaient pas leur vie ensemble pour rien, ils s’entendaient vraiment bien – même s’ils s’étaient rencontrés dans des circonstances pour ainsi dire désastreuses – et leur amitié était ultra précieuse. Pout Colombe, ils étaient des amis aussi chers que Andreas l’était.
« Tu es plus doux que le velours de la chaise qui me sera donnée quand je dompterai le plus grand théâtre d'Europe, mon cher Cassis, mais ne te bats pas pour moi, même si c’est Alexei qui vient te chercher au commissariat la plupart du temps, j’espère t’avoir fait comprendre que je n’aime pas te savoir dans de telles situations. »
Sûrement qu’il le savait, vu le scandale qu’il tapait à chaque fois. Mais ça n’empêchait rien. Pourtant les grands mots de Colombe étaient pourtant plus dissuasifs que les sermons de n’importe quel policier.
Il vit le truc venir de très loin, il avait une idée dans la tête mais disons simplement que Cassis n’était pas la personne la plus discrète, et le fait qu’il avait des sentiments dépassant l’amitié envers Alexei était vendu dès sa deuxième phrases. Colombe se laissa être encore plus attentif, puis laissa sa main se balader sur le sol jusqu’à ce qu’elle trouve son thermostat, dont le contenu – par chance et par ce réveil bien trop tôt – était encore assez chaud. Il se servit donc son meilleur verre de thé, sentant déjà la merde venir.
Et elle vint. Alors oui il but sa tasse en faisant les gros yeux et en sirotant bruyamment.
« Alors, déjà, non, j’espère bien que c’est moi le super bro, tu viens de me réveiller à 3H38 du matin frère. »
Fit-il quand il reposa la tasse. Il regarda ensuite Cassis dans les yeux, et décida de ne pas passer par quatre chemins.
« Ensuite, Cassis, à partir du moment où ton coeur est impliqué ce n’est pas bien compliqué. Tu es amoureux. Ah, et utiliser le mot « soulmate » devrait te mettre la puce à l’oreille aussi. On n’utilise pas ce mot pour désigner une amitié. Et d’ailleurs on ne devrait pas utiliser ce mot tout court, l’équivalent français « âme soeur » est tout aussi élégant. »
Il allait partir sur un discours sur le fait que la langue de Molière se perdait sous cette trop grande puissance accordée à l’anglais, mais il se dit que ce n’était sûrement pas le moment.
« Je pense à mon humble avis – qui est toujours juste, d’ailleurs, note le bien – que tu couvres des sentiments plus intimes pour cet adoré Alexei. En tout cas, pour reprendre tes dires, la dernière fois que ‘j’ai eu tellement d’affection pour quelqu’un que j’en ai eu mal au coeur’, c’était en effet pour Emrys. » Il ne put s’empêcher un sourire à ce moment précis.
En plus, on allait pas se mentir, Cassis était vraiment un gars cool. Lui, Colombe et Alexei passaient pas leur vie ensemble pour rien, ils s’entendaient vraiment bien – même s’ils s’étaient rencontrés dans des circonstances pour ainsi dire désastreuses – et leur amitié était ultra précieuse. Pout Colombe, ils étaient des amis aussi chers que Andreas l’était.
« Tu es plus doux que le velours de la chaise qui me sera donnée quand je dompterai le plus grand théâtre d'Europe, mon cher Cassis, mais ne te bats pas pour moi, même si c’est Alexei qui vient te chercher au commissariat la plupart du temps, j’espère t’avoir fait comprendre que je n’aime pas te savoir dans de telles situations. »
Sûrement qu’il le savait, vu le scandale qu’il tapait à chaque fois. Mais ça n’empêchait rien. Pourtant les grands mots de Colombe étaient pourtant plus dissuasifs que les sermons de n’importe quel policier.
Il vit le truc venir de très loin, il avait une idée dans la tête mais disons simplement que Cassis n’était pas la personne la plus discrète, et le fait qu’il avait des sentiments dépassant l’amitié envers Alexei était vendu dès sa deuxième phrases. Colombe se laissa être encore plus attentif, puis laissa sa main se balader sur le sol jusqu’à ce qu’elle trouve son thermostat, dont le contenu – par chance et par ce réveil bien trop tôt – était encore assez chaud. Il se servit donc son meilleur verre de thé, sentant déjà la merde venir.
Et elle vint. Alors oui il but sa tasse en faisant les gros yeux et en sirotant bruyamment.
« Alors, déjà, non, j’espère bien que c’est moi le super bro, tu viens de me réveiller à 3H38 du matin frère. »
Fit-il quand il reposa la tasse. Il regarda ensuite Cassis dans les yeux, et décida de ne pas passer par quatre chemins.
« Ensuite, Cassis, à partir du moment où ton coeur est impliqué ce n’est pas bien compliqué. Tu es amoureux. Ah, et utiliser le mot « soulmate » devrait te mettre la puce à l’oreille aussi. On n’utilise pas ce mot pour désigner une amitié. Et d’ailleurs on ne devrait pas utiliser ce mot tout court, l’équivalent français « âme soeur » est tout aussi élégant. »
Il allait partir sur un discours sur le fait que la langue de Molière se perdait sous cette trop grande puissance accordée à l’anglais, mais il se dit que ce n’était sûrement pas le moment.
« Je pense à mon humble avis – qui est toujours juste, d’ailleurs, note le bien – que tu couvres des sentiments plus intimes pour cet adoré Alexei. En tout cas, pour reprendre tes dires, la dernière fois que ‘j’ai eu tellement d’affection pour quelqu’un que j’en ai eu mal au coeur’, c’était en effet pour Emrys. » Il ne put s’empêcher un sourire à ce moment précis.
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